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Cet article fait suite à mon post La sophrologie est-elle une médecine douce ?
Dans lequel je relaie l’appel de plusieurs acteurs majeurs de la santé pour une médecine et une santé intégratives.
Cette tribune est une reconnaissance de l’utilité et de la pertinence des médecines alternatives et de la sophrologie dans le parcours thérapeutique.
Dans cet article du JDD, les aut(rices)eurs appellent à une structuration et à une meilleure règlementation de toutes ces disciplines parallèles et complémentaires.
D’où ma question « quelle formation pour exercer la sophrologie ? ». Et plus largement, quelles pourraient être les exigences d’un cadre réglementaire pour l’exercice de la sophrologie auprès du public ?
- Un règlement intérieur clair
- Un code de déontologie
- Un cursus de formation minimum
- etc …
Une formation de qualité
Il faut reconnaître que la qualité de la formation reçue, va grandement déterminer la qualité de l’accompagnement que le/la professionnel(le) va pouvoir proposer à son client.
Mais comment évaluer le niveau de la qualité d’une formation en sophrologie ?
Il existe des critères subjectifs
Tout d’abord: Quel genre de formation ai-je besoin ? Comment je me sens dans cette formation ? Est-ce que je me sens soutenu et accompagné ?
Est-ce que les objectifs sont énoncés clairement ? Est-ce que je me sens en confiance dans cet enseignement ? Est-ce que le groupe est bienveillant et soutenant ?
J’ai remarqué que la qualité du groupe « stagiaire » « étudiant », était souvent le reflet de la qualité de l’enseignement délivré. A tout le moins, l’atmosphère qui règne dans le groupe d’étude est de la responsabilité de l’équipe pédagogique. C’est-à -dire que la capacité des formateurs à gérer le bien-être du groupe, va faire que je me sens à ma place et en confiance. Ou dérangé et inconfortable.
Même si une formation de qualité peut être à la fois bienveillante et à l’écoute de nos besoins. Elle doit aussi être stimulante, pour nous porter un peu plus loin, hors de notre zone habituelle de confort. A la conquête de nouvelles compétences, de nouvelles capacités. D’ailleurs bienveillance et stimulation sont liées, car on est souvent plus enclin à sortir de notre zone de confort, lorsque l’on est dans un environnement bienveillant.
Les critères objectifs
Il faut savoir qu’en sophrologie les formations sont évaluées par des organismes extérieurs indépendants.
Par exemple la certification AFNOR (Association Française de Normalisation) ou la norme de qualité Qualiopi (Qualité des Organismes Prestataires de formations Indépendants) garantissent le respect de certaines exigences.
- D’abord, la qualité et la pertinence des informations délivrées.
- La clarté des objectifs de la formation en rapport avec le public concerné.
- La qualité des moyens techniques et pédagogiques en rapport avec les objectifs énoncés ci-dessus.
- Le niveau professionnel et la remise à niveau du personnel formateur.
- La qualité de l’accompagnement des personnes formées.
- L’adaptation du contenu à la réalité du terrain professionnel.
- La capacité de remise en cause et d’adaptation au vu des retours d’expérience.
La durée de la formation
Il existe des formations à vocations intensives et courtes pour des personnes voulant se spécialiser dans le domaine sophrologique. Et des apprentissages plus longs pour la réelle formation au métier de sophrologue.
La version intensive
Ce type de formation s’adresse principalement aux professionnels de l’accompagnement et du service à la personne. Et aux thérapeutes voulant se former à la sophrologie, aux techniques sophrologiques et à la démarche sophrologique.
Voici quelques exemples:
L’école Supérieure de sophrologie délivre une formation d’une durée (indicative) de 120 jours et 302 heures au centre
L’institut de formation à la sophrologie propose une formation de 304 heures de formation réparties en : 192 heures de formation (24 jours ) + 96 heures de pratique personnelle + 16 heures de mise en situation professionnelle.
La version longue et intégrative
Lorsque la formation en sophrologie est plus longue et plus étalée dans le temps, elle laisse plus de place à l’approfondissement des thèmes, à l’intégration des techniques et des compétences. Plus de place à l’accompagnement pas à pas. Plus de place pour vivre les techniques, les pratiques et intégrer le cursus dans son corps.
Dans ce type de formation, en général, l’objectif est surtout de développer des capacités et de transmettre des compétences. Au-delà de seulement partager des connaissances.
Voici quelques exemples:
ESSA Ecole Supérieure de Sophrologie Appliquée: 418h de formation sur deux ans minimum (306 h de cycle Fondamental + 112 h de cycle supérieur)
Ll’Institut Européen de Sophrologie Humaniste de Bordeaux: Formation à 2 degrés sur 2 ans .
École Française de Sophrologie: 574 heures sur 18 mois
En fait chaque personne voulant se former à la sophrologie, peut trouver un cursus (intensif ou intégratif) adapté à ses objectifs, à ses besoins et à sa capacité d’intégration, d’autonomie, d’apprentissage …
La déontologie et l’éthique
La déontologie c’est essentiellement l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession et la conduite de ceux qui l’exercent.
L’éthique est l’ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite d’une personne, d’une profession, d’un groupe de personnes.
Il paraît donc essentiel que les médecines alternatives et les pratiques d’accompagnements comme la sophrologie et le coaching, puissent définir chacune le cadre de leur exercice, leurs principes moraux.
Ceci dans le but de pouvoir s’intégrer plus naturellement à un parcours de soins classique. Et apporter un cadre sécurisant à leurs clients et patients.
Quelques exemples:
- définir la sophrologie comme une méthodologie et des techniques du domaine des Sciences Humaines.
- définir les instances référentes et garantes de l’éthique et de la déontologie de la profession.
- définir les principes généraux d’exercice de la sophrologie.
- le respect de la personne, de sa liberté et de sa dignité.
- les règles de discrétion et de confidentialité.
- les limites de son domaine de compétence
- les obligations de supervision et de formation
- la solidarité avec les confrères sophrologues et les professionnels de l’écosystème du client, patient.
- la définition des sanctions, de leur échelle et de leurs modalités d’application.
Ainsi après l’appel à un système de santé plus intégratif. Ce petit tour d’horizon des possibilités de structurer et d’encadrer une profession nous montre que cela est à portée de main pour la sophrologie. Que chaque thérapie et profession de santé et de bien-être agisse également dans ce sens. Et l’efficacité et la richesse de notre système de santé sera que chaque personne et chaque problématique pourra être regardée et éclairée par une diversité de points de vu. Et permettre à toute personne de cheminer vers la guérison et l’épanouissement.
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