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Lettre à mon neveu : pourquoi j’aime Djokovic …
L’autre jour, j’échangeais avec mon neveu de 23 ans, sportif de hauts niveaux, devant un match de tennis.
Et je me suis surpris à lui dire : « J’apprécie Novak Djokovic, mais je ne sais pas pourquoi ». Cette phrase a tourné dans ma tête, jusqu’à entendre une de ses interviews où il disait.
« je me sers de toutes les émotions qui émergent durant un match, en compétition, pour mieux me connaître et comprendre ce qui se joue en moi. »
Et là, je me suis dit « Voilà un joueur qui se sert de son métier (joueur de tennis professionnel) pour se développer personnellement, pour cheminer vers le plein déploiement de son potentiel.»
Donc être concentré chaque jour sur son déploiement personnel, je sens que c’est ce qui me touche chez ce joueur, c’est ce que j’apprécie chez ce personnage public.
Les émotions, c’est la vie
Vivre des émotions, c’est tout de même le sel de la vie incarnée.
Dans notre vie quotidienne, plus les émotions sont fortes, plus elles nous impactent. Elles permettent par exemple de hiérarchiser nos souvenirs, nos sujets de conversation, nos centres d’intérêt… Jusqu’au niveau du traumatisme où une émotion a été tellement forte qu’elle impacte la structure de notre cerveau. Une personne traumatisée, et obnubilée par l’événement traumatique, et souvent sa volonté ne suffit pas à dé-focaliser son attention de cet événement.
Tout ça pour dire que nos émotions sont un élément central de notre existence.
Nos émotions sont comme des informations.
La plupart du temps, nous ignorons, cachons ou jugeons nos émotions.
En tant que phénomènes peu contrôlables, les émotions s’imposent à nous. Souvent
– Soit elles nous emportent, et nous plongeons dedans, comme nous plongeons dans la vie, dans la dramaturgie de la vie.
– Soit nous prenons de la distance, et nous les jugeons comme « bonnes ou mauvaises », « positives ou négatives ».
Mais comme Novak Djokovic, nous pouvons aussi appréhender l’émotion dans le moment présent (En plus, comme il le dit, dans le sport, l’émotion est exacerbée par l’enjeu de la compétition).
Donc qu’est-ce que me dit de moi cette émotion à cet instant « T » ? Par exemple :
– quel est mon besoin en ce moment ?
– quelle est mon envie en ce moment ?
– quelle part de moi se dévoile en ce moment ?
– Vers quelle action ou attitude cette émotion me porte ?
Le sport, c’est la vie !
Ainsi, ma conclusion est que le sport nous fait ressentir des émotions variées, d’une intensité décuplée et dans un temps condensé. Le sport peut donc nous offrir et nous faire vivre des moments qui sont des concentrés de vie.
La sophrologie comme outil de performance et de développement personnel est donc très utilisée par les sportifs. Justement, car le sport touche tous les aspects de l’existence : la gestion des émotions, la gestion du stress, la respiration, la vitalité, la récupération, la détente…etc.
Et enfin ce que sous-entend Novak Djokovic lorsqu’il dit, « les émotions qui émergent en match me servent à mieux me comprendre… » , c’est que le sport est un outil puissant de connaissance de soi et de développement personnel.
Et inversement, la connaissance de soi et le développement personnel sont des moyens très efficaces pour améliorer ses performances.
Donc je termine cet article en rendant hommage à Novak Djokovic qui voit le sport comme la voie royale pour cheminer vers l’expression de son plein potentiel personnel, professionnel et sportif.
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