penurie de personnel soignant

Sophrologie : Quelle gestion pour les hôpitaux cet été ?

Comment gérer la pénurie de personnel et la dégradation des soins dans les hôpitaux français cet été ?

La plupart des soignants et du personnel d’établissement de soins, dont j’ai fait partie, attendent nerveusement la période estivale pour profiter d’un repos bien mérité.

Bien mérité au regard du niveau des contraintes et du stress subi et vécu tout au long de l’année par le personnel de ce secteur d’activité.

La charge émotionnelle inhérente à ces professions plus les problématiques matérielles, budgétaires et d’effectif qui se dégradent, rendent les conditions de travail de moins en moins supportables.

De mon point de vue de sophrologue, j’affirme même que ces conditions sont majoritairement insupportables pour un organisme soucieux de sa bonne santé et de son bon équilibre.

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La pénurie de personnel hsoignant

La sophrologie est une science visant à accompagner des personnes sur un chemin de mieux-être, d’équilibre de l’âme et d’esprit plus en paix. C’est donc plus qu’une boîte à outils permettant à des humains, au mépris de leur santé, de contribuer à un système devenu dysfonctionnel.
1/ Ainsi, pour moi, la première chose à faire est de repenser notre système de soins. Ce qui implique une remise en cause de tout notre système social.
2/ Bien évidemment il y a une urgence pressante et des impératifs immédiats à gérer. Pour les établissements de soin et d’accueil. Pour moi, c’est un « état d’urgence », donc j’envisagerais des mesures d’exception. Comme :

  • l’appel à des bénévoles (qualifiés si possible), sur de courtes périodes, pour s’occuper du bien-être des patients.
  • que les familles des patients puissent également intervenir pour le bien-être de leurs proches avec des avantages financiers ou autres en contrepartie.
  • peut-être également faire appel aux effectifs de l’armée ou des services civiques pour apporter un soutien aux soignants ou les soulagés des soins non-médicaux aux personnes.

    3/ J’ai constaté qu’en période de forte activité ou de plus grand stress, le personnel soignant manquait terriblement de soutien, de ressources et de techniques pour gérer ses périodes. Je pense qu’il serait judicieux de prévoir sur les temps de pause ou en fin de service :
  • des pratiques de détente et de relaxation profonde.
  • des pratiques de massage et d’ostéopathie.
  • des pratiques d’écoute et de conseils en communication et gestion du stress.

    4/ Ainsi que plus de bienveillance dans la gestion du personnel. J’entends par là un meilleur équilibre entre les besoins personnels et les besoins du service.

    => Je suis conscient que ces pistes sont difficiles à mettre en œuvre, et qu’elles ne sont que « des pansements sur une jambe de bois ». Mais les difficultés de mise en application, sont aussi le reflet des priorités que nous mettons socialement et collectivement.
    => Je suis aussi conscient de l’urgence à réadapter notre modèle de santé et de prise en charge des personnes en état de faiblesse dans notre pays.
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