Sophrologie et estime de soi

La confiance en soi, c’est quoi ?

CONFIANCE EN SOI 1/5

Je suis prêt(e) à me jeter dans le vide

Voici le premier article d’une série didactique et pédagogique, sur la

CONFIANCE EN SOI

La confiance en soi est une vertu très recherchée de nos jours.
Et le manque de confiance en soi est généralement mal venu et vu comme une faiblesse.
Je dirais qu’il y a aujourd’hui, comme un culte de la confiance inébranlable et inconditionnelle en soi.
Et ce culte conduit souvent à une course à la performance et à la perfection.
Mais quelle connaissance avons-nous de cette notion de confiance en soi ?

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Tour d’horizon de la confiance en soi

La confiance en soi, c’est pour moi, avancer dans la vie et agir avec simplicité et naturel, en ayant une solide sécurité intérieure.
C’est en général le cas pour tout petit humain, se développant et évoluant dans un milieu sécurisé, serein, aimant et soutenant.
C’est aussi la qualité que possède tout animal mature dans son évolution naturelle.
C’est enfin souvent le cas de tout humain qui s’épanouit dans l’expression de ses talents et de ses compétences.

Quels sont les trois piliers de la confiance en soi ?

Ainsi pour passer facilement à l’action avec naturel et en toutes circonstances, il convient d’avoir bâti une solide sécurité intérieure.
Je vois trois piliers principaux à cette sécurité intérieure.

  • La confiance inconditionnelle en notre « personnalité ». C’est souvent ce que l’on désigne par l’estime de soi. C’est une croyance qui est ancrée en nous, que notre personne à une valeur inestimable, inaliénable et intrinsèque. Ce qui nous donne le droit à la reconnaissance, à l’amour et à la vie pleine et entière.
  • La confiance en nos capacités. En nos compétences physiques, intellectuelles et émotionnelles particulières et uniques. Et surtout la confiance en notre capacité d’adaptation et de réaction adaptée.
  • Et enfin, je pense que la troisième croyance profonde, essentielle, sur laquelle peut se bâtir une puissante sécurité intérieure, est la croyance que le monde dans lequel nous évoluons, est bon pour nous. C’est croire en la bienveillance de notre environnement, de notre entourage voire de l’univers dans son entier.

    Il est aisé de constater que ces piliers sont assez fragiles dans nos sociétés et de nos jours.

Quels sont les principaux freins à la confiance en soi ?

Comme nous l’avons vu, la confiance en soi est une qualité naturelle qu’ont la plupart des êtres humains et des animaux à la naissance.
Mais certaines épreuves ou expériences peuvent saper cette confiance inconditionnelle en nous.

Les atteintes à l’estime de soi

  • Les jugements négatifs de notre personnalité peuvent entamer l’estime de nous et la confiance en nous. Car à la longue, ils fragilisent la croyance que nous avons cette valeur précieuse qui nous donne le droit inaliénable de jouir pleinement de la vie comme nous le souhaitons. Mais les jugements en général nous fragilisent, car ils mettent notre personne au rang d’objet pouvant s’apprécier et se déprécier.
  • Les rejets, les abandons, les trahisons, les humiliations, les injustices … Et toute situation douloureuse vécue comme une remise en cause de notre valeur d’humain ayant droit au respect et à la vie, est un facteur fragilisant de cette confiance en nous.

Les remises en cause de nos capacités

  • Les jugements, les critiques portées sur nos actions, nos pensées et nos paroles, peuvent fragiliser la confiance que nous avons de nous.
    Pourtant, tout notre système éducatif et notre enseignement scolaire sont basés sur les jugements, les analyses et les critiques de nos actions, de nos choix, de nos productions physiques et intellectuelles. Il n’est pas étonnant que la plupart d’entre-nous partent avec une très faible confiance en soi.
  • La gestion de nos échecs. Tous les résultats en dessous de nos espérances, peuvent être vécus comme des échecs. S’ils ne sont pas valorisés comme des expériences pouvant nous permettre de nous renforcer et de nous améliorer, ils peuvent nous amener à avoir des jugements négatifs sur notre valeur et nos compétences.
  • L’excès de mentalisation est un frein au passage à l’action. Il nous coupe de notre élan naturel, de la confiance que nous avons de notre corp. De sa capacité à s’adapter à la mesure de ses compétences à la situation présente. L’excès d’analyse, de jugement et de réflexion peut être une manière de procrastiner. Donc de repousser le moment du passage spontané à l’action.

Les pensées négatives portées sur le monde extérieur

  • Toutes les expressions qui traduisent la dureté du monde extérieur, ancrent en nous la croyance que le monde nous est hostile. Comme « il faut souffrir pour vivre, pour mettre un enfant au monde » « tout le monde est toujours contre moi » … Toutes ces pensées, sont un frein à notre évolution naturelle dans notre environnement. Donc elles fragilisent la confiance en nous et l’opportunité d’agir selon nos besoins et nos envies.
  • Également, toutes les expressions traduisant les peurs que nous avons du monde extérieur, ancrent en nous la croyance que le monde est hostile et entame notre liberté d’agir en toute confiance.

Quelle serait la bonne mesure de la confiance en soi ?

On diagnostique souvent un manque de confiance en soi, mais rarement un excès de confiance en soi.

Le manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi est souvent caractérisé par des hésitations à choisir, à passer à l’action. Il s’exprime également, par une personnalité en retrait ou introvertie.
Mais le retrait et l’hésitation, peuvent être aussi le signe d’une prudence vis-à-vis d’une action pour laquelle nous avons peu de compétences.
L’introversion peut aussi être le signe et la marque d’un respect, d’une délicatesse pour les choses et les êtres présents.
Mais il est vrai que le manque de confiance en soi est souvent l’expression d’une personnalité peu respectée et valorisée. Ou en manque de reconnaissance et d’amour.
À l’origine d’un manque de confiance en soi, il y a aussi souvent un fort penchant à douter de nos compétences. Et en doutant de nos capacités et compétences, nous les exerçons peu. Et c’est un cercle vicieux, où le manque d’entraînement nous maintient dans un niveau moyen, alors que nous pourrions expérimenter l’excellence.
Enfin, dans notre société, la peur du jugement et de l’échec, est un facteur important pour ne pas passer spontanément à l’action. À la place, nous réfléchissons, nous évaluons les bénéfices et les risques à échouer et nous perdons la force de notre élan spontané et vital.
Ou nous procrastinons par recherche de perfectionnisme.

L’excès de confiance en soi

L’excès de confiance en soi, lui, est caractérisé par un passage intempestif à l’action. Par un défaut de réflexion ou d’évaluation des enjeux et des risques. Il est souvent associé à des personnalités autocentrées, ou en quête de reconnaissance.
L’excès de confiance en soi, peu amener à des conduites à risques, voire suicidaires.
Il peut aussi être le signe d’une hyperactivité physique et mentale.
Donc si nous sommes qualifié(e)s de personnes très confiantes en elle-même. Nous manquons peut-être parfois de recul et de subtilité pour arriver à nos fins.

Une confiance en soi adaptée et ajustée

Comme toute qualité de l’être, la confiance en soi, s’entretient, se développe et se renforce avec le temps, l’expérience et le soin qu’on lui apporte.
Une bonne connaissance de soi
, de ses capacités et de ses niveaux de compétences, est une base essentielle pour avoir une qualité d’action et un niveau de confiance en soi adaptés à la situation présente.
Ensuite, je pense que la curiosité est une qualité qui peut nous inviter à découvrir et à exercer de nouvelles compétences. Avec humilité. Car au début de toute nouvelle activité, notre confiance en nous est fragile, hésitante. C’est un temps d’adaptation et d’apprentissage nécessaire.
Enfin, plus nous serons connectés à notre corps et à tout notre être plus nous agirons avec une confiance en soi adaptée et juste (tourner son regard vers l’intérieur). C’est un art, qui demande de la subtilité, de l’attention, de la concentration et du lâcher prise.
Bref une belle promesse et un beau chemin de plaisir, de découverte et d’épanouissement à parcourir.

Voilà pour ce premier tour d’horizon sur le thème de la confiance en soi.
En espérant que vous ayez pu trouver dans cet article, un éclairage particulier ou une motivation supplémentaire pour avancer sur votre chemin de plein déploiement.

Un être se déploie
Philippe de Philisophro

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