STRESS 5/5
La réaction de stress est présente dans tout organisme vivant.
C’est la manifestation de sa capacité d’adaptation à son milieu extérieur.
Nous allons voir que le stress est effectivement partout !
Bienvenue sur mon blog destiné à promouvoir la Sophrologie ! Votre cadeau est ici ! BONNE LECTURE ! 🙂
Le stress au travail
La majorité des professions que nous exerçons, sollicitent fortement nos organismes. Elles nous demandent de l’attention, de la rigueur, du dépassement de soi et aussi, souvent, une grande capacité d’adaptation. Donc la plupart d’entre nous vivons un stress élevé au travail.
Les facteurs aggravants courant
- Le manque de temps : au cours des dernières années, le rythme de vie de nos sociétés s’est accéléré. Au niveau professionnel, cela se traduit par une pression plus forte et donc un stress aggravé. Le manque de temps est un facteur important de stress au travail.
- La soumission : le manque d’autonomie, de possibilités de respecter nos rythmes et ce qui est bon pour nous, c’est également un facteur important d’aggravation du stress. Quand nos tâches nous sont imposées, ainsi que les horaires, les jours et les lieux de travail. Ceci constitue une contrainte extérieure élevant notre niveau de stress ressenti.
Des facteurs spécifiques aggravant le stress
- Les travaux dangereux ou exercés en milieux inconfortables.
- Les travaux inadaptés : à nos compétences (par manque de formation, d’information, d’expérience …) (matériel ou machines désuètes, inadaptées ou dysfonctionnant).
- Les métiers qui nous confrontent à la maladie ou à la mort.
- L’isolement, l’excès d’autonomie ou la sous-stimulation augmentent le stress.
- Les travaux irréguliers, imprévisibles ou en itinérance.
- Travailler avec une blessure ou des douleurs.
- Un milieu conflictuel est générateur d’énormément de stress.
- La présence d’exigences contradictoires ou incompatibles.
La charge mentale et le burn-out parental
Les causes
Interagir avec des enfants, c’est être confronté continuellement à la nouveauté, à l’imprévu, à l’inconnu. Cela nous demande donc une grande capacité d’adaptation. Et notre niveau de stress peut être très élevé.
En plus, l‘éducation des enfants nous amène à relever des défis en permanence. Dans la gestion des tâches du quotidien, dans la gestion de nos émotions, dans la gestion de notre stress. Pour s’ajuster en permanence entre fermeté et bienveillance.
Les enfants se développent à travers des activités multiples. Et en tant que parent, nous naviguons entre les multiples besoins des enfants, nos propres besoins, ceux de notre couple, famille … Ainsi, les sources de stress sont nombreuses, et le burn-out parental est de plus en plus présent dans nos sociétés.
La sagesse africaine, dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Ce qui pourrait confirmer que les familles mononucléaires courent à l’épuisement.
Les symptômes
Les symptômes sont en général une irritation de plus en plus fréquente vis à vis de nos enfants. Ensuite, la fatigue et l’épuisement nous sont de plus en plus présents. Cette baisse de notre vitalité récurrente, nous amène vers des émotions négatives, vers une perte d’intérêt, d’écoute et d’attention pour nos enfants. Puis cette perte d’envie et d’élan vital et affectif s’accompagne d’une perte de confiance en soi et d’estime de soi. Enfin, tout cela nourrit un sentiment de culpabilité. Qui s’accompagne souvent de troubles du sommeil, de problèmes de santé chroniques, d’agressivité, de violence. Ou de désinvestissement émotionnel et d’états dépressifs fréquents.
Les facteurs aggravants
Il y a d’abord la recherche de perfection. Car l’éducation des enfants tient plus du domaine artistique que de celui de la performance. Et nous pouvons nous épuiser à rechercher la performance et la perfection avec nos enfants.
Ensuite, le nombre et la personnalité des enfants, cela peut rajouter de la contrainte et élever le niveau du stress parental.
Les parents solos, sont aussi soumis à plus de responsabilités, à plus de nécessité d’adaptation, donc à plus de stress.
Les parents ayant une activité professionnelle prenante, peuvent aussi aller plus rapidement vers l’épuisement et le burn-out.
L’épuisement du sportif
La pratique sportive, même en loisir, peut mener également à l‘épuisement. Si cette pratique n’est pas adaptée à notre rythme de vie. Une personne « sportive », aura tendance à vouloir augmenter son rythme et son niveau de pratique, pour contrebalancer une vie familiale ou professionnelle plus stressante. Nous recherchons parfois à évacuer des tensions et à nous vider la tête en faisant un sport loisir ou de compétition.
Mais toute pratique sportive stimule notre vitalité, et en même temps crée une contrainte sur notre corps. Donc, au-delà d’une certaine exigence de performance, le stress vécu sera supérieur à notre capacité d’adaptation du moment.
Ainsi, même si l‘activité physique est une voie judicieuse pour équilibrer une vie avec beaucoup de pression. Il faut savoir que les stress personnelles et professionnels peuvent se cumuler. Il est donc important de savoir baisser notre niveau général de stress, en nous détachant des pressions inutiles. En sachant s’aménager des périodes de repos. En écoutant nos besoins physiques et psychologiques.
Les autres sources de stress
Comme nous l’avons vu, tout phénomène qui nous demande de l’adaptation, élève notre niveau de stress.
- Les déménagements, les changements de profession, de région, de pays …
- Tous les changements de vie, comme le mariage, le divorce, l’entrée dans la vie active, la prise de retraite. Les accidents de la vie. S’installer dans une vie de couple, la maternité, devenir parent …
- L’insécurité, l’inconfort, la précarité du quotidien, augmentent notre niveau de stress.
- Les relations conflictuelles, la confrontation à la maladie et à la mort …
Vous pouvez me dire en commentaires, quelles sont les principales sources de stress dans votre vie.
En espérant que vous ayez pu trouver dans ces lignes des ressources ou un éclairage particulier pour cheminer toujours plus vers votre plein déploiement.
Philippe de Philisophro
Cette page vous a plu ?
ET VOUS SOUHAITEZ ËTRE INFORMé(E)S DES DERNIERS ARTICLES PARUS.
MERCI DE M 'ENVOYER VOS COORDONNéES (NOM + EMAIL)
eN M'ENVOYANT VOS INFORMATIONS? VOUS M'AUTORISEZ à VOUS ENVOYER DES eMAILS.
ET VOUS POURREZ VOUS DéSABONNER à TOUT MOMENT.
C’est parce qu’il est bien à l’intérieur de nous.
Effectivement, le stress est essentiellement en nous. Mais les conditions extérieures sont importantes pour nous mettre au défi.
Merci Line pour cette précision judicieuse et pertinente.
Ayant étudié le stress, je suis d’accord avec le fait qu’il est partout. Un livre intéressant de Ben Sabah qui se nomme « Le stress c’est la vie » en dit long sur ce terme méconnu et souvent mal interprété.
La plupart des personnes se disent stressée, alors qu’en fait elles sont juste en pleine adaptation face à une situation inhabituelle.
Je pars du principe que notre corps est en stress permanent, la nuance c’est qu’à certain moment, la situation dépasse nos capacités d’adaptation et c’est là que l’inconfort apparait.
Merci Renan pour ces précisions éclairées. Car comme tu nous le fais remarquer, le phénomène du stress est la plupart du temps flou et mal connu. Dans la langue française, le mot stress désigne à la fois l’élément déclencheur (situation de stress), notre réaction à cette situation (je stress) et les symptômes désagréables. D’où ce besoin d’éclairage. Merci !
Mmh sujet très riche ! En général pour ma part, je stresse dès qu’il y a une nouvelle situation, un imprévu, un conflit ou bien parfois quand je suis en retard, j’ai du mal à lacher prise à ce niveau 🙂
Merci Sidonie pour ton partage et ta sincérité. J’apprécie aussi ta capacité à prendre du recul et prendre conscience de ce qui te manque.