STRESS 4/5

Bienvenue sur mon blog destiné à promouvoir la Sophrologie ! Votre cadeau est ici ! BONNE LECTURE ! 🙂

Ma formation scientifique et médicale, ne me permet pas de vous faire une description détaillée et précise des conséquences du stress chronique. Mais je vais essayer de vous partager les grands principes en jeu et les processus pathologiques fréquemment constatés en présence d’un stress répété.

La fatigue

Vivre du stress de façon chronique, conduit en général à ressentir une fatigue chronique. Cette fatigue, est entre autres, l’expression d’un épuisement de l’organisme. Il s’agit d’un épuisement autant physique. Une baisse des réserves micro-nutritionnelles, des réserves minérales et des réserves d’énergie. Mais c’est aussi un épuisement psychologique. Car la baisse de la vitalité, rend difficile la poursuite de nos objectifs à long terme et de nos défis quotidiens. Ce qui est assez dépressif.
Le stress chronique, nous fait donc entrer dans le cercle vicieux de l’épuisement. Où le déficit de repos ajouté à l’hyperactivité, nous conduit à une fatigue et à un épuisement toujours plus profond. Ce cercle vicieux, est souvent aggravé par une dépendance aux hormones du stress. Il peut s’apparenter à la dépendance à toute substance nocive. Et ce cercle vicieux, nous rapproche du burn-out. Qui est un effondrement de l’organisme, suite à cet épuisement chronique.

Douleurs physiques

La répétition du stress, s’accompagne souvent de douleurs physiques. Comme le « mode stress » nous prépare au combat ou à la fuite, le sang afflue dans les membres en grande quantité, et tout notre être se met en hypervigilance. Donc notre corps se met régulièrement en tension pour se préparer à réagir. Le stress chronique, conduit à avoir des tensions musculaires récurrentes, dans les membres, les tendons, le cou, les épaules, le diaphragme, le cou, le dos et le cortex « surrénalien ».
Les TMS (Tensions Musculo-Squelettiques) sont en général dues au stress chronique, en plus des gestes répétés dans notre profession et dans notre vie quotidienne.

Troubles digestifs

Lorsque nous vivons du stress de façon répétée, nous pouvons être confronté(e)s à des symptômes révélant des problèmes de digestion et de transit intestinal. Car en « mode stress », la fonction digestive est secondaire. La fonction principale est la survie.
Ainsi, notre organisme ne peut traiter convenablement la transformation et l’assimilation de notre alimentation. Ceci est très dommageable pour nous, à long terme.
En plus, la régulation et la gestion du sucre dans l’organisme sont modifiées en période de stress. Ce qui peut conduire également à développer des pathologies du type diabète.

Maladies cardiovasculaires

C’est en fait la sur-activation de notre système nerveux sympathique (le mode action), qui mobilise notre système cardiovasculaire. Le cœur s’accélère, la pression sanguine augmente. Et à long terme, le stress chronique va aboutir à l’épuisement de notre système nerveux et cardiovasculaire.
Et inversement, la sous-activation de notre système parasympathique, nous met en déficit de régulation de notre organisme. Il y a donc une réelle augmentation du risque de faire des infarctus et d’avoir des dysfonctionnements cardiaques.
Également, le fonctionnement en stress chronique, provoque une acidification de tout l’organisme. Cette acidité agresse les parois de notre système cardiovasculaires, de notre estomac et de notre système digestif. D’où des risques plus élevés d’ulcère de l’estomac et du duodénum.

Perturbation du sommeil

Notre qualité de sommeil est liée entre autres, à la régularité de notre rythme circadien (cycle jour-nuit). Il y a d’abord l’excès d’hormones (adrénaline notamment) dans notre organisme, qui va perturber l’équilibre action-repos et jour-nuit, donc impacter notre endormissement et notre sommeil (en quantité et en qualité).
Il y a ensuite la charge mentale, liée au stress qui va perturber notre sommeil.
Enfin, le stress lorsqu’il devient chronique, induit un fonctionnement chaotique de notre physiologie. L’équilibre sympathique / parasympatique (action-repos) est tellement bouleversé, que notre qualité de sommeil en est grandement impactée.

Baisse de la vitalité

Comme nous l’avons vu plus haut, en période de stress, la fatigue est plus grande, voire chronique. Et l’énergie disponible est donc proportionnellement plus basse.
Il s’agit à long terme, de l’épuisement de notre système nerveux, donc de notre capacité d’adaptation.
Nous constatons aussi une baisse de nos défenses immunitaires. Ceci par l’atrophie progressive de notre hippocampe. Nous avons donc une plus grande vulnérabilité aux virus et bactéries. Ce qui peut se caractériser par une hausse des symptômes grippaux, des maladies de peau et des maladies auto-immunes.

Fragilité psychologique

Cet épuisement de notre système nerveux, entraîne souvent une fragilité émotive, l’apathie et la procrastination. Il peut également être à l’origine de développement de troubles psychologiques (comme les Troubles Obsessionnels Compulsifs … par exemple).
Nos réactions sont plus agressives et plus défensives. Car nous avons moins de force et de confiance pour avancer et nous ouvrir aux autres, aux changements …
On constate aussi une prédominance des émotions négatives, des idées noires. L’augmentation des peurs irraisonnées, des angoisses, des phobies, et plus généralement de l’anxiété.

Fragilité émotionnelle

Comme nous l’avons vu, cette baisse de notre énergie vitale, nous impacte pour gérer et maîtriser nos émotions. Nous sommes donc plus sujet(te)s aux émotions négatives et désagréables. Avec plus d’instabilité émotionnelle. Il est fréquent de passer de l’euphorie à la dépression assez rapidement. D’être plus irritable, hypersensible aux comportements et aux émotions des autres. Et globalement la baisse de notre élan vital, nous conduit à une vision plus négative de la vie.

Troubles comportementaux

La suite de l’épuisement physique et psychologique, de la fragilité et de l’instabilité émotionnelle, peut être l’apparition de troubles comportementaux. Nous observons souvent que le stress chronique fait apparaître des comportements de dépendance. Dépendance aux substances anxiolytiques, au tabac, à l’alcool, à la caféine.
L’épuisement dû au stress répété, amène parfois aussi à des conduites à risque, voire suicidaire…

Le burn-out

Le burn-out est le stade ultime de ce chemin d’épuisement chronique.
Il se caractérise par un effondrement de nos ressources physiques et psychologiques.
Cet état d’épuisement profond pourra faire l’objet d’un article complet à lui tout seul.
Car il est très long, difficile et coûteux de sortir de cette spirale « dépressionnaire ».

Conclusion

Je pense qu’il y a un réel intérêt pour chacun(e) d’entre nous, de se pencher sur notre rapport au stress dans notre vie de tous les jours. Car c’est un enjeu de santé important dans nos sociétés occidentales actuelles.

En espérant que vous avez pu trouver dans ces lignes, un éclairage ou des ressources pour avancer toujours plus vers votre plein déploiement.